O
Okki

  • 23 avr. 2023
  • Inscrit 15 juil. 2015
  • 0 meilleure réponse
  • « Si vous avez des idées de contenus à ajouter pour répondre aux besoins d'aujourd'hui (par exemple une page sur Wayland), merci de donner votre avis ici. »

    J'avais cru comprendre (peut être à tord), que vous comptiez reprendre la doc du site et qu'on pouvait donner notre avis.

    Le miens, sur un sujet que je pense tout de même populaire (installer le pilote officiel des cartes graphiques les plus vendues, malheureusement bien plus performant que le pilote libre, ce qui en fait un prérequis pour la plupart des gamers), c'est qu'à défaut de proposer un dépôt non-free comme Debian qui contiendrait un paquet officiel Fedora, ça serait bien que la doc conseille le paquet tiers le mieux foutu, celui qui respecte les bonnes pratiques de Fedora, qui est conseillé par plusieurs développeurs Fedora, qui est facilement installable par des néophytes... plutôt que celui qui est désormais dépassé et qui peut facilement conduire à rendre un système inutilisable.

    Remarquez, selon les cartes, même avec le pilote libre Nouveau, c'est pas forcément la joie. La copine, pas particulièrement gameuse, a du installer le pilote propriétaire à cause de bugs graphiques (tout plein de carrés noirs, le texte qui disparaissait...) qui rendaient le système finalement inutilisable.

    Ça n'engage que moi, mais la refonte de la page nVidia devrait faire partie des priorités. Pour plein d'autres problèmes, à partir du moment où l'affichage et le réseau sont ok, on peut prendre le temps de chercher une solution. Mais sans affichage, en général, on ne va pas bien loin.

    Promis, j'arrête de vous saouler :p

    Et bonne chance pour ce gros chantier à venir 😉
  • Dans ce cas, il suffit d'indiquer le dépôt principal, celui conseillé au début de l'article. Maintenant, ils ne semblent proposer que la dernière version du pilote, donc pour ceux qui auraient une très vieille carte non prise en charge, il faudrait effectivement leur dédier un petit paragraphe leur indiquant une autre solution.

    Mais de ce que je comprends de l'article, il ne semble pas y avoir besoin de s'embêter avec akmod ou dkms, qui sont bien disponibles, mais qui ne sont utiles que dans le cas où l'utilisateur aurait certains besoins spécifiques. Et il ne semble pas y avoir non plus besoin de connaître le modèle de la carte. Sous la capture d'écran de la logithèque, ils précisent d'ailleurs « Please note that the driver will show up only if your system matches one of the PCI ID supported by the driver » qui me fait penser qu'il y a déjà une vérification. Si on ne possède pas une carte prise en charge par le pilote, il n'apparaît pas dans la logithèque. Et pour ceux qui préfèrent la ligne de commande, on peut également leur dédier un petit paragraphe les invitant à vérifier la compatibilité de leur carte sur le site de nVidia.

    Même chose pour ceux qui auraient besoin de CUDA ou je ne sais trop quoi d'autre. Tout ça c'est en plus, mais je pense sincèrement que leurs paquets sont bien mieux foutus et comportent bien moins de risques pour les utilisateurs néophytes qui voudraient juste un bon pilote pour pouvoir jouer dans de bonnes conditions.

    Je ne vais pas vous raconter toutes les galères rencontrées chez une amie qui possède une carte nVidia pour laquelle on était initialement parti sur du RPM Fusion, mais clairement, toute seule, elle ne serait jamais arrivée ni à l'installer, ni à se dépatouiller de tous les problèmes rencontrés. Alors qu'avec celui de negativo17, tout s'est fait les doigts dans le nez. On peut juste regretter qu'ils n'aient pas mis en place un système à la RPM Fusion où il suffit de cliquer sur un lien pour facilement installer le dépôt depuis la logithèque.
  • Pour l'installation du pilote propriétaire nVidia, vous conseillez la version RPM Fusion, où l'utilisateur doit se poser la question du choix d'akmod ou de kmod, connaître son type de carte pour faire le bon choix... avec le risque de ne plus pouvoir retrouver une session graphique fonctionnelle au moindre souci (section 4.2, votre doc renvoi vers celle-ci, qui invite à effectuer tout un tas de manipulations risquées qui effraieront pas mal de néophytes).

    Maintenant, je suis récemment tombé sur le billet de blog d'un développeur Fedora qui parlait des configurations à base d'APU / GPU, de nVidia... et d'enchaîner sur le travail accompli avec Negativo17 à l'élaboration d'un paquet pour le pilote nVidia qui respecterait toutes les bonnes pratiques.

    Curieux, j'ai donc voulu voir ce que ça donnait, et franchement, j'ai été impressionné. Il y a juste à ajouter le dépôt tiers (dommage qu'on ne puisse pas le faire directement dans GNOME Software). Ensuite on lance une petite recherche sur nVidia dans la logithèque et en deux cliques de souris on installe le pilote et le panneau de contrôle. Un petit reboot et c'est bon. Rien eu à choisir, pas eu à désactiver Nouveau ou faire la moindre opération technique. Pas le moindre souci non plus après une mise à jour du noyau. C'est simple, c'est propre, c'est fonctionnel.

    À mon avis, il serait donc hautement préférable de conseiller désormais cette version.
  • FToulouse wrote:Hello,
    Comment procéder, lorsque tout existe dès lors qu'on suit la presse papier des magazines Linux dédiés ?
    Pour commencer, tout le monde ne lis pas cette presse papier, qui se trouve être en plus commerciale et non libre.

    Ensuite, quand j'ai décidé de lancer GNOME Libre, je me suis posé la question de savoir s'il fallait donner la procédure d'installation pour chaque distribution quand je parlais d'un logiciel (pour Ubuntu, vous installez ce PPA puis vous tapez cette commande, pour Arch, faut taper dans AUR, pour Fedora...). Finalement, j'ai préféré ne pas aborder la phase d'installation et laisser les gens se débrouiller.

    De manière générale, cette problématique s'applique à de nombreux domaines. Pour configurer le lancement automatique de logiciels au démarrage du système, sous GNOME il faut faire ça, sous KDE c'est plutôt comme ça, sous Xfce c'est encore comme ça...

    Tout dépend donc comment vous voyez les choses pour ce magazine. De se dire que Fedora Workstation c'est GNOME, alors on ne parle que de GNOME, pour l'installation, ce n'est que Fedora, les outils de Fedora... ça peut être reposant pour un utilisateur qui n'aurait pas sans cesse besoin de se demander si ça le concerne et s'il doit adapter telle ou telle procédure à sa distribution.

    La documentation et les tutoriels en français, à jour, facilement accessibles (un magazine papier ne l'est pas) et adaptés à la distribution de l'utilisateur, représentent tout de même l'un des gros points noir de GNU/Linux pour bien des gens, je trouve.
  • Salut,

    Je ne suis pas utilisateur de Fedora, mais je m'intéresse tout de même, en tant que mainteneur du site GNOME Libre, à cette distribution ainsi qu'aux développements effectués autour du projet GNOME.

    Sur la ligne éditoriale, la présentation de Fedora, sa communauté, son organisation, l'élaboration de la distribution, les premiers pas de l'utilisateur, qui contacter, où trouver les informations, comment installer le dépôt RPMFusion... pour moi, ça concerne les informations de base qui devraient se trouver en bonne place sur fedora-fr.org, plutôt que de devoir chercher dans les futurs anciens numéros de votre magazine.

    Je serais bien plus intéressé sur le pourquoi de certaines décisions (pourquoi ne peut-on pas facilement installer les codecs non libres durant l'installation de la distribution, comme le propose Ubuntu, pourquoi tel ou tel choix technique...), des interviews de développeurs, d'ergonomes... des tutoriels, le point sur les développements en cours, quelles futures technologies attendent l'utilisateur (avec encore une fois des interviews).

    J'aime bien les interviews, mais je ne pense pas que ça doive rester centré sur votre communauté. Alors bien sûr, c'est important de s'intéresser aux différentes personnes en coulisse, et pourquoi pas susciter des vocations. Mais je pense que ça ne serait pas idiot d'en profiter pour montrer que sur le plan technologique, vous êtes souvent en avance sur nombre d'autres distributions. Par exemple, Fedora 23 risque d'être l'une des premières à proposer Wayland par défaut, et peut être les mises à jour atomiques, le sandboxing applicatif... De faire des interviews des développeurs de ces technologies me paraît donc tout aussi important.

    Dans son ensemble, je pense que la ligne éditoriale devrait refléter le rôle moteur que peut avoir Fedora dans la conception de technologies et de logiciels libres.

    Ensuite, ne pas oublier qu'encore aujourd'hui, un grand nombre de personnes ne parlent pas un mot d'anglais. Il est donc important de faire un résumé de l'actualité (de Fedora, des billets de blog de certains développeurs...). Et ce n'est pas la peine d'en faire à tout prix de longs articles. Parfois, quelques brèves suffisent ; ce qui permet à la communauté francophone de moins se sentir exclue.

    Par exemple, j'aurai bien aimé faire tourner ces articles (ici ou ) à certaines connaissances, mais si ce n'est pas en français, je sais pertinemment qu'elles n'auraient pas pu les lire, ou fait l'effort de tenter de les lire, quand le texte est trop long et en anglais...

    Pour le format et le rythme de publication, pourquoi ne pas concilier les deux mondes ? Avoir un site web mis à jour régulièrement, qui a l'avantage de permettre de se tenir informé au jour le jour, tout en étant facilement indexable et citable par d'autres sites (ce qui me serait utile sur GNOME Libre). Et lors de la sortie d'une nouvelle version de votre distribution, vous pourriez sortir un PDF récapitulatif, le faire imprimer lors de votre présence sur des salons, ou que sais-je encore.

    Personnellement, ma préférence va au site web, qui a en plus l'avantage de pouvoir proposer des images de meilleure qualité, des vidéos (ce qui peut être utile pour les tutoriels), des sondages... tout en étant sans doute plus facilement consultable qu'un PDF, selon le support. Bien que ce ne soit pas idiot de proposer la génération automatique de PDF / ePub pour ceux qui auraient une liseuse ou qui souhaiteraient faire une lecture hors ligne 😉

    Dans tous les cas, bonne chance pour la suite.