nouvo09
Je ne pense pas qu’on puisse appliquer ce terme ici, car notamment tu as des tas de distros qui supporteront tant que possible ces machines.
Il ne faut pas oublier que chaque distribution a sa propre politique et fait ses propres choix en tenant compte aussi des contraintes humains et matériels (compiler pour 20 000 architectures, ça bouffe des ressources). Fedora a récemment abandonné x86 et ARM 32 bits, le BIOS sera probablement le prochain levier matériel important.
Fedora n’a jamais ciblé une grande diversité matérielle dans son histoire, ce n’est pas son but de supporter toutes les architectures, et encore moins du matériel ancien ce que le BIOS commence à devenir car l’UEFI est quasiment généralisé depuis une dizaine d’années. Et maintenir le BIOS a un coût, faut gérer la dualité BIOS / UEFI pour l’x86_64 ce qui n’est pas trivial, d’autant plus que faute de machines BIOS les retours sont de plus en plus rares, les contributeurs de moins en moins nombreux et les bogues surviennent. Cela est également un frein à l’usage de configurations plus simples du démarrage, voire l’utilisation par défaut de chargeur de démarrage alternatifs à GRUB2, systemd-boot ne gérant que l’UEFI.
J’ai encore des machines BIOS à la maison qui tournent avec Fedora, donc je ne dis pas ça à la légère, cette décision pourrait m’impacter. Mais j’ai conscience que Fedora a des buts différents que Debian par exemple sur ce point et que cela fait sens d’abandonner plus tôt ces technologies du passé. L’important est que les utilisateurs aient une solution de repli dans ce cas et dans la communauté Linux très clairement le choix restera présent pour eux.