L'installateur, en
mode personnalisé, te propose de définir plusieurs
couples : points_de_montage / partitions.
Si tu ne définis qu'un seul point de montage '/' (avec un partition) tous les sous-répertoires seront dans la partition correspondante.
Si tu définis un point de montage '/' (avec une partition) et un point de montage /home (avec une autre partition) , alors tous les sous-répertoires, sauf home sont dans la première partition et home sera dans la deuxième.
Et ainsi de suite.
Mais si tu as lu mes remarques à propos de la /home et des fichiers communs, je te conseille une /home pour chaque distribution
Ton ancienne partition /home pourrait être (après installation), le début d'une partition commune à des distributions futures qui auraient chacune leur /home.
malubu wrote:à propos du sudo/su, si j'ai bien compris, su permet de faire des opérations en tant que root alors que sudo permet d'empreinter provisoirement ces droits
La différence est plus subtile que faire des opération/emprunter des droits.
«su -c commande» est équivalent à «sudo commande» on emprunte dans les deux cas les droits de root (su ::= substitute user).
«su» ou «su -» sont équivalent à «sudo -s», ces commandes ouvrent un shell avec les droits de root.
De plus su et sudo ne se limitent pas à se substituer à root, mais aussi à n'importe quel utilisateur.
«su» demande TOUJOURS le mot de passe de l'
utilisateur demandé.
«sudo» demande le mot de passe de l'
utilisateur demandeur et selon le paramétrage peut ne pas demander de mot de passe du tout.
Un sudo sans mot de passe peut être intéressant pour lancer une commande root dans un script. Ce script pourra alors être exécuté par un cron alors que la saisie de mot de passe dans un script a toujours posé un problème.
Je pense que «sudo» est beaucoup moins
utilisé/connu à cause de son paramétrage un
peu abrupt (sauf Ubuntu qui le livre pré-paramétré pour le premier utilisateur installé).
Sur une machine à usage personnel, sans connexion possible de l'extérieur, on peut envisager un «sudo -s» sans avoir à saisir aucun mot de passe.
Dans tous les autres cas ce serait une ENORME faille de sécurité.
Mais pour sur des machines multi-utilisateurs, il est tout à fait possible d'autoriser à un utilisateur des commandes root (en nombre limité) qu'il pourra exécuter sans connaitre le mot de passe de root, ni même d'avoir à composer le sien.
Avec «sudo» et «sudoedit» on définit vraiment qui peut faire quoi et comment, et le plus intéressant c'est que l'on peut définir des tâches à exécuter sous root (ou autre) par un utilisateur sans qu'il ait à composer un seul mot de passe.