Vous vous souvenez certainement du RGI (référentiel général d'intéropérabilité), initié par la DGME, et développé avec les citoyens. Finalement, ce document est paru au Journal Officiel, et permet à l'administration de pouvoir échanger des documents en toute transparence (grâce à l'utilisation de formats ouverts).
C'est aussi un des décrets qui permet la migration à Linux dans l'administration: si tous les ministères utilisent Microsoft Office, il leur est impossible de passer à Linux. Tandisque s'ils passent à OpenOffice (pour pouvoir écrire des document dans un format ouvert, le format OpenDocument), ils sont plus susceptibles de pouvoir passer à Linux.
Seulement voilà, Jean-François Copé, ministre des finances (plus pour longtemps), est en train de passer des accords avec microsoft, en éloignant des institutions comme la DGME (à l'origine du RGI). On est en droit de se demander pourquoi un ministre, en fin de mandat, essaie de passer des accords contraires à l'intérêt de ses services, de l'Administration et des citoyens. Corruption ? C'est ce que soupçonne l'
article du Monde Informatique :
Il se murmure dans les couloirs des administrations qu'il s'agirait, par ce geste de bonne volonté à l'égard de l'éditeur américain, de faciliter la réinsertion professionnelle de certains décideurs dont l'avenir au sein de l'administration serait menacé par une possible alternance politique.
Petite information supplémentaire : Copé soutient Sarkozy, même s'il ne fait pas partie de ses plus fidèles amis...
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