xylphute
Même si des paquets i686 sont toujours là, je pense que beaucoup peuvent être supprimés tant qu’il n’y a plus d’installation fedora 32 bits.
En fait y’en a déjà une bonne partie qui n’existe plus.
$ dnf list \*.i686 | wc -l
9240
$ dnf list \*.x86_64 | wc -l
25771
Il ne reste à priori que ce qui est jugé “nécessaire” aujourd’hui, une bonne partie sont liées notamment à toute la pile graphique, réseau, etc. pour permettre à Steam et quelques autres applications de tourner.
Mais cela reste un effort important.
L’avancement dans l’informatique, a mon sens, est lié aussi bien au libre qu’au propriétaire. Il y a besoin des deux.
Je ne dis pas qu’il faut rejeter tout ce qui est proprio. Mais Fedora vise le LL avant tout, le reste est un “nice to have”. Fedora a toujours fait peu d’efforts pour inclure le non libre (contrairement à Ubuntu) dans son travail. Si le non libre devient un handicap trop important, cela peut justifier de couper.
Les ressources humaines et matérielles de Fedora ne sont pas infinis, cet effort est manifestement non négligeable et si cela est trop problématique il est évident qu’il faut prendre des décisions difficiles. Ne pas oublier que pour de nombreux mainteneurs un status quo signifie : “ces problématiques sont chiantes tout cela pour un produit non libre que je n’utilise même pas”. Cela n’aidera pas à motiver les mainteneurs à faire du bon travail, et s’ils ne se servent pas de ce qui délivrent, la qualité ne sera pas au rendez-vous non plus.
Donc je comprends les préoccupations du projet.