Rien de bien compliqué sur le poste, un petit script du genre :
ether-wake -b -i eth0 00:1a:b2:3c:d4:5e
sleep 200
mount -t nfs 192.168.x.y:/dossier-partage /mnt/NAS
vlc
ssh root@192.168.x.y "script-d-arret-serveur"
Bien sûr, à adapter selon config et besoins. Entre autres :
- Mettre les bonnes adresses IP et MAC ainsi que les bons noms de partage, point de montage et script
- Je ne sais pas quel est l'outil utilisé par Fedora pour lancer la trame magique du WOL. C'est
ether-wake pour certaines distribs,
wakeonlan pour d'autres...
- Le
sleep 200 est un peu long, mais je l'avais rallongé suite à quelques problèmes occasionnels avec une tempo de 150. Cela dit, ça dépend beaucoup du matériel et de l'OS installés pour le NAS.
- Certains NAS permettent les partages samba => adapter le
mount
Attention aussi au fait que le script d'arrêt du serveur doit être "visible" via le path ou clairement adressé. Et comme les postes sont susceptibles de rester en route après le démontage du NAS, il ne faudra pas utiliser
ping pour décider s'il faut arrêter le serveur ou non. On utilisera plutôt
showmount (pour NFS) et
smbstatus --shares (pour Samba). Quand j'avais fait ça, je ne m'étais pas cassé la tête et j'avais utilisé un fichier verrou mis en place et enlevé par le script de chaque poste via SSH.
Bien évidemment, il faut que les commandes SSH passent sans mot de passe. On utilise donc l'authentification par clés RSA ou DSA, sans passphrase.
Un truc que je ne saurais pas faire, par contre, c'est mettre en route le NAS depuis la TV ! (hors bidouille terroriste, bien sûr, genre piloter un relais dont le contact est monté en parallèle du bouton power du NAS, via un faisceau laser déclenché par un circuit captant les signaux de la télécommande TV 😉 )