EDIT : elle est là ! http://fedoraproject.org/get-prerelease

Donc, rendez-vous le 18 septembre pour mettre la main sur cet avant-goût de Spherical Cow.
Pour rappel, la version Alpha est une version de test, et ne propose pas encore toutes les richesses ni la stabilité d'une version finale.

Le message sur la mailing-list : http://lists.fedoraproject.org/pipermail/devel/2012-September/171592.html
Le calendrier prévisionnel : http://fedoraproject.org/wiki/Releases/18/Schedule
Les principales nouveautés : http://fedoraproject.org/wiki/Releases/18/FeatureList
5 jours plus tard
Fedora 18 Alpha est à présent disponible. Voir l'EDIT du 1er post.
Oui, mais ça me bloque le preupgrade sur anaconda 😢... Donc dur dur...
Arf :/

Sinon l'Alpha est prometteuse, on va encore avoir une excellente version.
Par contre le nouvel Anaconda est vraiment pas pratique surtout au partitionnement.
L'ancienne interface était plus claire et finalement plus simple. Enfin les goûts et les couleurs...
Oui mais bon ça me casse un peut les pieds de refaire encore une fois ma partoche / avant que l'on passe au btrfs... Bon ça irai rapidement vu que j'ai un ssd, mais bon...
Histoire de compléter un peu, voici un extrait de la liste des nouveautés (dont certains n'arriveront que pour la béta).


Utilisation finale
  • Intégration de IBus dans Gnome 3.6 pour la gestion des différentes disposition du clavier.
  • Apparition de ibus-libpinyin pour simplifier la saisie du chinois simplifié et gagner en vitesse de frappe.
  • La possibilité d'autocomplétion et de suggestions de mots via IBus dans l'ensemble des champs de saisie, réservé à l'anglais dans Fedora 17, a été étendue notamment au français maintenant.
  • Refonte de la configuration initiale de l'utilisateur après installation. Le tout est basé sur les travaux de Gnome 3 sur le sujet : https://live.gnome.org/GnomeOS/Design/Whiteboards/InitialSetup
  • Mise à jour de l'ensemble de polices Liberation vers sa 2e version.
  • Le gestionnaire de bureau MATE, descendant de Gnome 2, est proposé maintenant dans Fedora.
  • Amélioration de NetworkManager sur sa capacité à partager son réseau en créant un « Hotspot ».
  • Refonte complète de l'interface de Anaconda pour installer Fedora. À noter qu'il manque encore quelques fonctionnalités qui arriverons pour la version finale.
Administration système
  • Passage de 16 à 256 couleurs pour la sortie des émulateurs de terminal compatibles.
  • Utilisation des Active Directory à la sortie de la boîte !
  • Avahi est utilisé par défaut pour la découverte de périphériques compatibles MDNS, dont les imprimantes.
  • Arrivée de DNF en option dans Fedora. Ce nouveau gestionnaire de paquet repose sur hawkey/libsolv et devrait remplacer Yum pour Fedora 19.
  • Suppression du script prefdm pour choisir son gestionnaire de bureau par défaut, remplacé par un service intégré à systemd.
  • Utilisation de la compression Dwarf pour réduire la taille des fichiers de debug.
  • Introduction de FedFS, le système de fichier fédéré pour la gestion de fichiers à travers le réseau via Samba, NFS à partir d'une seule interface.
  • Le pare-feu dynamique firewalld devient le pare-feu par défaut de Fedora.
  • Déplacement du cache de KRB5, de /tmp/krb5cc_UID_XXXXXX à /run/user/$USERNAME/krb5cc
  • Le système du cache de KRB5 est par ailleurs modifié en passant à KRB5 DIR.
  • Un minimum de paquets de debug sont installés par défaut, pour améliorer la qualité des rapports de bogues.
  • Mise à disposition de NFSometer pour mesurer les performances de NFS, que ce soit le protocole ou les clients implémentés.
  • La mise à jour hors ligne tire profit de PackageKit et de systemd pour contrôler l’environnement de manipulation et améliorer les possibilités dans ce domaine. Entre autre les mises à jour sont téléchargés avant de prévenir l'utilisateur pour diminuer le temps d'attente d'installation, d'installer les mises à jour durant l'extinction de la machine, etc.
  • Migration de procps tools vers procps-ng, outil qui permet de surveiller et gérer les processus du système.
  • rngd est activé par défaut. Il permet au noyau de générer des nombres aléatoires basés sur le bruit de son environnement, du moins si le matériel est compatible, comme les processeurs Intel prenant en charge l'instruction RDRAND.
  • Ajout de Riak comme gestionnaire de base de données NoSQL.
  • Prise en charge de Secure boot, le procédé qui nécessite de signer le chargeur de démarrage pour être utilisable sur les tablettes ayant Windows 8 par défaut.
  • Tous les booléens de SELinux débutant par allow_ sont renommés pour utiliser le nom d'un domaine plus spécifique à chacun.
  • Intégration de SELinux à systemd pour qu'il contrôle si les services lancés sont autorisés à manipuler certains fichiers ou unités.
  • Migration des scripts SysV vers systemd.
  • Prise en charge de l'architecture PowerPC, plus précisément sa sous-architecture ppc64p7.
  • Les pilotes graphiques QXL/Spice deviennent compatibles avec la technologie KMS.
  • Les pilotes graphiques utilisés par les serveurs vont migrer vers KMS à partir du pilote X.org. Cela concerne les puces MGA G200SE et AST notamment.
  • Simplification de la procédure de rapport de bogues via ABRT serveur.
  • Apparition de libStorageMgmt, un API pour gérer en ligne de commande le stockage de données via NAS ou SAN. targetd vient le seconder qui sert à contrôler à distance les interfaces de stockages.
  • Possibilité de filtrer les appels systèmes par application pour limiter certains appels systèmes à certaines applications et augmenter ainsi la sécurité et fiabilité du système.
  • Mise à disposition du System Storage Manager pour manipuler facilement en ligne de commande les systèmes de stockages de différentes technologies comme lvm, btrfs, volumes chiffrés, etc. Le tout est unifié pour limiter le nombre d'interfaces à manipuler et qui diffèrent.
  • Prise en charge du pilote des groupes de réseaux qui permet de gérer les requêtes réseaux par groupe de cartes réseaux où chaque groupe se comporte comme une seule carte réseau.
  • /tmp est monté en tmpfs par défaut.
  • Suppression de usermode, remplacé intégralement par polkit pour la gestion des autorisation des utilisateurs de manière plus centralisé, avec une gestion plus fine et transparente via le réseau.
  • VNCServer prend en charge LLVMpipe/Mesa sur 64-bit IBM Power Systems notamment pour la gestion de la 3D.
Cloud computing et virtualisation
  • Arrivée du service cloud Eucalyptus pour le calcul, réseau et stockage de données.
  • Heat est un AWS CloudFormation API pour gérer les applications du cloud à travers OpenStack.
  • Arrivée de OpenShift Origin, un une plateforme de cloud applicative.
  • Intégration de ownCloud pour la synchronisation de fichiers entre différents périphériques.
  • Création de virt-sandbox-server pour gérer les bac à sables et les isolant pour les applications et les systèmes utilisant libvirt.
  • Prise en charge de l'hibernation et de la mise en veille des systèmes invités via QEMU et libvirt qui avaient tendance à ne pas reprendre correctement leur travail après le relancement du système.
  • Intégration de la prise de clichés à la volée des systèmes virtualisés via QEMU et libvirt. Contrairement à ce qui était possible avant, il est possible de le faire sans interruption du service le temps de l'opération.
Développement
  • Mise à jour de l’environnement de développement pour le langage D.
  • Arrivée de DragonEgg, plugin de GCC pour remplacer certaines optimisations de GCC provenant du projet LLVM.
  • Prise ne charge de LLVM 64 bits pour les IBM Power systems.
Projet Fedora
  • Simplification des procédures pour les mainteneurs des versions « spins » de Fedora et des mainteneurs de paquets au sein du projet via l'utilisation d'un service de présélection des paquets.
  • Les groupes de paquets sont réorganisés.
Mise à jour des logiciels

Mais Fedora 18 est aussi l'occasion de la mise à jour de certains composants majeurs dont les logiciels suivants :
  • Noyau Linux 3.6
  • Firefox 16
  • Thunderbird 16
  • Gnome 3.6
  • KDE 4.9
  • Sugar 0.98
  • Xfce 4.10
  • LibreOffice 3.6
  • RPM 4.10
  • Samba 4.0
  • Ruby On Rails 4.2
  • Perl 5.16
  • PCRE 8.30
  • Python 3.3
  • IPython 0.13
  • GHC 7.4
  • Fontconfig 2.10
  • IPA v3
  • oVirt engine 3.1
  • OpenStack Folsom
  • Samba 4
  • Systemtap 2
Bon d'après ce que me balance sur mail le rapport des mises à jours des paquets, il semble que mon problème avec anaconda soit résolu. Donc je retente la chose...
Bon ben... on attendra la alpha2 ou la prochaine.
Bon, chez moi cela ne fonctionne pas, impossible d'assigner à anaconda les partitions que j'ai déjà pour ma F18 (que j'avais installé en mettant à jour une F17 avec les dépôts rawhide au début, puis avec les dépôts F18 quand ils sont arrivés).

Je pense que c'est ce bogue, listé dans le lien de Nicoss :
Installer reformats target disks without warning

link to this item - Bugzilla: #855976

The Anaconda installer for Fedora 18 will format the entire disk unless custom partitioning is selected.

In Fedora 18 Alpha, if you select a disk or disks to which to install Fedora in the Installation destination screen and hit 'Continue' at the 'INSTALLATION OPTIONS' dialog without checking Let me review & customize the partitioning of the disks anyway, then complete the installation, the installer will reformat all disks selected without any further warning. There is no option presented to use free space on the disks or resize existing partitions, all existing data on the disks will be lost.

Checking the Let me review & customize the partitioning of the disks anyway box allows you to enter the custom partitioning screen, where you may be able to create a viable layout without destroying existing data. Be aware, however, that the custom partitioning screen is far from complete and known to be buggy. We strongly advise you to install Fedora 18 Alpha only on systems or virtual machines which contain no data of value to you.

This is not the final design of the partitioning process for Fedora 18, and it will be improved for the Beta and Final releases.
Je vais attendre la bêta pour faire une installation de F18...
Salut,
DarthWound wrote: Par contre le nouvel Anaconda est vraiment pas pratique surtout au partitionnement.
L'ancienne interface était plus claire et finalement plus simple. Enfin les goûts et les couleurs...
+1 :-?

Attention de ne pas choisir le dd et de revenir en arrière puis de continuer...
6 jours plus tard
DiEOrLivE wrote:Salut,
DarthWound wrote: Par contre le nouvel Anaconda est vraiment pas pratique surtout au partitionnement.
L'ancienne interface était plus claire et finalement plus simple. Enfin les goûts et les couleurs...
+1 :-?

Attention de ne pas choisir le dd et de revenir en arrière puis de continuer...
Vraiment compliqué à installer. Obliger de redémarrer plusieurs fois. Il freeze.... ;(
un mois plus tard
Alpha testée avec un peu de retard. A chaud, voici mes reproches sur le nouvel Anaconda

- Contre-intuitif
- Boutons mal agencés (on dirait que tout a été placé au petit bonheur la chance, mention spéciale au bouton 'back')
- Partitionnement inutilisable (j'ai du abandonner le partitionnement personnalisé et demander au système de tout faire tout seul)

J'espère qu'il va y aura de gros changements d'ici la version finale, parce que là c'est mal barré...
c'est aussi ma première réaction et pour l'instant je n'ai pas réussi mais je n'a pas instsité car c'était sur un petit poste et ça ramait.
Il va y avoir du travail de documentation à faire car tout le monde n'aura pas une machine virtuelle pour se faire la main.
testé sur le livecd LXDE

Gérard
S'lut,
chaispaquichui wrote:- Partitionnement inutilisable (j'ai du abandonner le partitionnement personnalisé et demander au système de tout faire tout seul)
Moi j'ai pas abandonné la partition personnalisé. J'ai même insisté et du coup j'ai perdu ma partition Windows qu'il m'a formaté en ext4 !!???

L'utilitaire pour le partitionnement n'est vraiment pas simple à utiliser.

Avant on arrivait aisément à réutiliser une partition, formater là c'est pas très clair...
DiEOrLivE wrote:Attention de ne pas choisir le dd et de revenir en arrière puis de continuer...
effectivement disons 2 chance sur 3 de ne pas pouvoir y revenir ensuite...
si il reste un drapeau point d'exclamation alors il faut faire un reset pour pouvoir reprednre l'installation.
Je vais en remettre une couche...
avant on arrivait aisément à réutiliser une partition, formater là c'est pas très clair...
En effet. Je trouve même qu'Anaconda était l'un des meilleurs installateurs qui existait à ce jour dans le monde Linux. Simple, flexible, intuitif et efficace. Le système de partitionnement était juste parfait... A partir du moment où tu connaissais le concept de partitions/LVM/Raid, il ne fallait pas plus de 5 minutes pour comprendre comment les configurer. Qu'est-ce qu'on pouvait lui reprocher ? D''être trop séquentiel (je pense par exemple à Ubuntu qui commence à installer le système de base en parallèle des choix qu'on effectue) et d'avoir des fenêtres trop grandes pour certaines étapes (la demande du mot de passe pour l'utilisateur root par exemple). Bref, rien de dramatique, rien qui ne nécessitait d'en arriver à un truc pareil. Le pire étant qu'on peut lire sur le wiki de Fedora qu'il s'agit du résultat "d'un an d'intensives réflexions sur le design"... Un an de travail pour en arriver à une GUI metro-like (trollons mes braves, trollons !) qui a l'air d'avoir été conçue par un stagiaire sous acide, c'est fort.
Et encore ta pas vu la régression à l'époque d'avant fedora...

Même dans la gestion de l'installation/suppression/mise à jour des paquets c'est passé d'un truc géniale à une bouse vite faite... pour au final mettre des années avant de revenir aux fondamentaux. Encore une fois on repart sur cette voie...

Après il faut savoir que repartir de zéro pour nettoyer les choses et les rendre plus flexible et à même d'être plus facilement maintenable prend beaucoup de temps, soit on attend 1000ans (en temps informatique 😉) pour le faire, soit on le lance dans le bain pour "obliger" les gens à faire de retour pour accélérer les choses.